De l'autre côté du désir. Wim Werders : "C'est tout et c'est rien". Ou l'inverse.

Je croyais me souvenir de " Paris Texas ". Je l'ai revu sur un écran de télévision, avec une émotion intacte. Je me souvenais de " Perfect days ", bien plus récent, mais inscrit dans la lenteur d'un balancement quotidien du temps. Le premier est venu remonter à la surface de la mémoire, comme une bulle pour m'aider à traverser l'espace de tant de voyages, dont j'ai laissé les traces derrière moi. Un symbole de toutes les photographies et de quelques textes qui restent fixés sur les lignes d'horizon de mes dernières missions professionnelles . Il ne me restait plus que de faire ressurgir des images du Centre Pompidou pour que la présence de Wim Wenders ressurgisse dans cette salle de projection du Centre de création industrielle où il présentait aux Parisiens " Carnets de notes sur vêtements et villes", pour que le cercle de quelques instantanés de ma propre vie tente de recouvrir les visages angéliques traversant Berlin. Ce ne s...