La disparition du Cardinal André Vingt-Trois. L'été de la Saint Martin de 2004 au coeur des Itinéraires culturels.
Le fait que le décès du Cardinal André Vingt-Trois le 18 juillet dernier ait autant marqué la presse, jusqu'à susciter un communiqué de l'Elysée, tient bien entendu au parcours même de l'ecclésiastique.
Sa présence comme archevêque de Paris, après avoir occupé l'archevêché de Tours et le fait qu'il ait fait partie du petit nombre de cardinaux français, justifie amplement sa renommée.
Bien que ne pouvant plus participer aux conclaves du fait de son âge (né en 1942) et tout particulièrement le plus récent, il restait une figure éminente de l'épiscopat dont la forte présence à Tours a non seulement marqué les esprits, mais a concrétisé le fait qu'il devenait ainsi le successeur de Saint Martin.
Cliché AFP - Vatican News.
Ainsi, les promoteurs de l'Itinéraire culturel, dont le plus actif dans les années qui ont précédé l'attribution de la mention en 2005, Antoine Selosse, me font souvenir de cet "Eté de la Saint Martin" de 2004 qui fut un point d'orgue dans le parcours d'un projet, devenu réalité pour les institutions européennes depuis vingt ans.
Cette année-là, en effet, la manifestation automnale avait réuni non seulement le comité scientifique de l'itinéraire, les représentants régionaux et locaux du monde politique, laïcs ou croyants, mais aussi toute une délégation hongroise, marquant l'ancrage du saint en Pannonie.
J'étais présent bien entendu en tant que Directeur de l'Institut européen des Itinéraires culturels, accompagnant les porteurs de projet dans leur parcours européen, mais aussi, d'une certaine façon, en témoignant du chapitre de la vie du saint, telle que rapportée par Sulpice Sévère son biographe, qui a marqué l'Allemagne, le Grand-Duché de Luxembourg et la Belgique, dans leurs proximités transfrontalières.
Ces moment restent à ce point dans ma mémoire que la disparition du cardinal est devenue une véritable actualité des itinéraires, dont je republierai certainement les éléments marquants dans le blog consacré justement à la mémoire des Routes.
Mais il s'agit aujourd'hui de témoigner d'un instantané qui se peuple d'images, de clichés, qui restent dans mon quotidien comme la marque la plus actuelle de cette "Actualité".
On comprendra donc que je laisse ce soir d'abord parler les images !
Michel Thomas-Penette
19 juillet 2025
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